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Le Samouraï
--> Texte reprisé
Dans le lointain Orient, sur les terres du Japon méridional, vivait autre fois un fier Samouraï qui n'avait jamais eu peur que d'une seule chose : Les femmes.
Il avait peur de l'amour et de ses dangers. C'était une peur irraisonnée, mais elle le suivait partout ou il allait, tel un manteau.
Lors d'une sanglante bataille qui dura trois longues journées et trois longues nuits, il fut finalement vaincu par son adversaire qui le fit enchainer afin d'en faire son esclave. Ruminant sa haine et son mépris, son ressentiment grandi jour après jour, tandis que secrètement il visitait chaque pièce de la maison afin de fuir. Mais avant de fuir, il récupéra ses attributs de Ronin, puisqu'il n'avait plus de maitre, et tua sans pitié toutes les femmes de la maisonnée.

Pendant sa fuite éperdue à travers les montagnes d'Hokkaido, les rumeurs sur le "Ronin sans coeur" commencèrent à circuler, aussi vite qu'un cheval peut joindre deux villages. Mais jamais on ne vit cet étrange et mystérieux personnage. Car le Ronin sans coeur faisait route à travers bois, ne s'aventurant dans les villages qu'à la nuit tombée.
Durant ses pérégrinations nocturnes, alors qu'il tentait de réveiller doucement un marchand, aussi doucement que l'on réveille quelqu'un avec une lame sous la gorge afin de faire du troc, il entendit un bruit dans la maison voisine, et alla s'enquérir de ce qui se passait.
La se trouvait un jeune garçon, tout de noir vétu, qui tentait de voler quelque chose.
Le prenant solidement par le poignet, le Ronin l'enmenna dans la forêt, et la Légende dit qu'il est maintenant habité par un démon. Mais la réalité avait fuit la Légende cette fois là, car le Ronin avait enlevé le garçon afin d'en faire son Disciple. Car un Ronin cherche toujours à transmettre son art et ses connaisssances.
L'entrainement fut rude, long, dur et très prometteur. Bien que manquant de discipline, le jeune homme apprenait vite et retenait bien.
Lorsque vint le temps de se remettre en marche, ils partirent en direction du Sud, vers Nagoya ou Osaka. Ils marchaient dans la forêt depuis un long moment quand ils entendirent le tremblement et le grondement du nouveau canon de l'Empereur Unique, le canon "Feu du Dragon des Enfer". prestement, ils se ruèrent tout deux à l'orée du bois pour voir comment se déroulait la bataille, et ils virent les hommes de l'Empereur massacrer des villageois sans aucune raison apparente, si ce n'est que ces villageois étaient les amis du Ronin. Alors ils empoignèrent leur sabres et chargèrent, criant de tout leurs poumons pour la justice et la liberté. Ils semèrent la pagaille et décimèrent les troupes de l'empire, tuant les fous qui osaient s'opposer à la colère de deux Ronin. Quand l'armée fut mise en déroute, ils s'emparèerent du canon, et les amis devinrent les soldats de la rébellion, qui, ravis, joignirent la bannière du pont qui enjambe la rivière ensoleillée, la bannière du Ronin.
A la tête de son armée, il mis le cap au Nord afin de raser la maison de son ancien maitre, avant de redescendre vers Tokyo, gagnant chaque jour du terrain sur un Empereur maladif et faible qui n'arrivait plus à commander ses troupes. Les multiples erreurs stratégiques de ses conseillers amenèrent sa perte. Arrivé devant la porte de la citadelle impériale, le Ronin l'assiégea.
Un an passa.
Après l'hiver et le siège, l'automne amena la paix et il reçut lui même les clés de la ville.
Au jour ou les feuilles roses des platanes du japon tombèrent, il repartit avec son disciple, toujours dans la montagne. Personne ne savait quelle cérémonie cachée ils devaient accomplir. Arrivés en haut, il se trouvait un pont délabré, finnissant cinq mètres plus loin au dessus d'un gouffre sans fond.
Une silhouette se dressait sur le pont.

"- Bienvenu, Ronin-Senseï, il est temp de rencontrer ta Peur."

C'était une femme frêle, à l'allure de garcon pré-pubère.
Ivre de ce qui semblait être de la rage, il prit sa masse à deux main, celle qui ne le quittait jamais, celle qui avait une entaille par ennemi viancu, et il s'élança vers la femme, prêt à lui fracasser le crâne pour la tuer.
Alors qu'il devait la percuter, elle s'évanoui dans l'air et il termina sa course, volant à moitié, braillant de dépit et de haine, dans le gouffre.
On entendit l'écho répercuter le son de ses os qui se brisaient et son dernier râle.

Le disciple redescendit dans la plaine et pris la place de son maitre. Il ordonna que l'on plie bagage et se retira dans son Hokkaido natal. Mais l'empereur était rancunier et mauvais perdant. Il demanda a ses ministres de lui fournir des arquebuses, plein d'arquebuses. Après une dizaine d'année et bien des défaites face à la nouvelle armée d'arquebusiers du nouvel Empereur, le disciple devenu maitre décida d'avoir une mort noble : Le Seppukku.
A l'aube de la victoire, il s'en alla avec son nouveau disciple dans la montagne enneigée, lui raconta l'histoire de son maitre et lui demanda de l'accompagner dans son voyage sans retour. Il s'enfonça la lame dans le nombril, remonta jusqu'au plexus, et attendit, convulsivement.

"- pas maintenant."

Dans les hallucinations qui précèdent la mort, quand le cerveau n'est plus oxygéné de manière correcte, il vit une femme aux allures de garçon pré-pubère. Elle l'attendait devant un portail de temple, rouge sang, une main sur la hanche.

"- Viens, tu doit croiser le pont." Dit elle.
"- Maintenant." Dit-il à son disciple.

le disciple, la main tremblante de crainte révérentieuse, s'avança.

"- Ne tremble sutout pas."

Et d'un geste large, celui qui fut et qui devint perdit la tête. Elle roula un moment, puis tomba dans le gouffre automnal ou le corps de son maitre attendait.
Horrifié par l'apparition en plein hiver d'un gouffre d'automne, le disciple, rebroussant chemin dans la neige rouge, annonça la nouvelle à ses camarades, leur commandant de gagner cette bataille comme le Disciple l'avait demandé.
Ils désobéirent aux ordres du mort, perdirent la bataille, furent battus, enchainés, et quand on appris qu'ils avaient désobéis au mort, ils furent tous écartelés.

Ecrit par Sillon, à 11:19 dans la rubrique "Écrits Vains".



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