Facettes

Mes parents m'ont torturé.
Ils m'on forcé à révisé.
Et je n'en suis pas mort.
J'en suis étonné. Et ravi. A petites doses, je pourrais me mythridatiser contre les mauvaises notes. Mais c'est tout de même douloureux. Enfin... Ennuyeux. Oui, je suis forcé de réviser avant d'accéder à la grosse bêêête bien montée, enfin l'ordinateur quoi.
Mais ceci n'a rien d'intéressant.
En troisième, dans ma prime jeunesse, j'ai aimé (ou cru aimer, Sillan arrète de m'interrompre) une blonde fine, élégante, grande, et tout le tralala des romantiques empafés que vous pouvez trouver dans n'importe quelle librairie de quartier. Bref cette blondeur faisait tourner mon coeur, et je lui ais dit (à cette époque j'avais du courage, ou un truc appellé folie à la place). C'était un mercredi après le sport. Le jeudi, une gamine (bon, deux ans de moins, d'accord) viens me voir et dit "je sais qui tu aimes-euh, na na na na nère".
Le soir même, j'ai envoyé un mail qui disait cet unique mot ordurier, assassin, traitre, coupable jusqu'a la plus profonde racine de mon être : "salope".
Ni plus ni moins. A peine cliqué, je serais mort pour effacer ce message, pour qu'elle ne le lise jamais, pour que tout soit fini... Oh mon Dieu moi qui suit athée, comme j'ai souffert de ma propre audace, de ma propre bétise, j'aurais voulu souffrir plus qu'elle ne l'aurais jamais pu...
S'en est suivi une semaine ou devant la classe elle ne faisait rien, comme si rien ne s'était jamais passé, mais ses mails incendiaires me perçaient le coeur d'autant de millions de flèches ardentes de haine.
Et puis les mois aidant, elle m'a pardonné, alors qu'elle n'aurait peut être pas du.
Maisde cette mésaventure j'ai crié en mon fort intérieur que jamais je n'aimerais à nouveau, je ne voulais plus revoir mes pulsions bassement masculines se manifester. Et ça à marché.
Mylène était une brune svelte et ses yeux verts, deux gouffres de plaisir. Mais pas le moindre sentiment à l'horizon.
Quand j'ai vu le poids du fardeau que je portais, j'ai paniqué.
Avant les vacances j'ai rencontré É. , que je n'ai jamais rappellé, quel salaud... Pendant les vacances, comme d'habitude, ceinture, tandis que mon cousin s'amusait avec sa copine d'été. Après les vacances, la Seconde. Et My. . Oh combien j'ai été fou, comment ais je pu dire ce que j'ai dit, faire ce que j'ai fait, être à ce point omnubilé par une fille qui n'était présente que huit fois par an...
Et cette année, que je sois mille fois maudit, ou j'ai commencé à draguer J. , qui m'a annoncé avoir un mec. Je me suis refroidi, alors que si j'étais un mec bien comme je me vante d'être, j'aurais du n'en pas faire cas et rester son ami. C'est là que Mé. entre en jeu. Je l'ai rencontré un mois avant la saint Valentin, le 12 Janvier. et quelle fille c'est... Rousse, les yeux verts clairs comme deux émeraudes, un sourire à faire pleurer un aveugle, un rire cristallin et doux comme un murmure chatoyant de bonheur...
Nombre de fois j'ai aimé être avec elle, rien que sa présence, passer du temps ensemble...
Et puis J. s'est fait larguer par son salopard, et elle à naturellement chercher du réconfort chez moi. Peu après j'ai commencé à vraiment être proche de Al. une autre rousse, proche au point d'avoir envie de l'embrasser.
Puis vient A. , une blonde adorable, et bien que déja prise, mon amitié envers elle ne cesse de grandir.
Quelle connerie j'ai faite... Quand je vois J. je me dis que je suis un salaud, que je l'ai trahie, que je lui ais fait du mal. Mais dès que Mé. est là je vais bien, je respire le bonheur par son parfum, je souris et je débite un torrent d'ânerie pour la faire rire, de ce rire que j'adore. Et si c'est Al. Qui se trouve avec moi, je m'amuse de ses mimiques si mignonnes... Tandis que A. je ne la vois presque pas, mais j'aime à lui raconter des histoires qu'elle trouve belles.

J'en ais marre de cette vie, si je pouvias ne pas être une peine pour les gens qui me connaissent, si je pouvais leur apporter le bonheur qu'ils méritent... Pourquoi cette folie ?