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Jimmy est mort
--> j'aurais bien vu Tom Hanks dans le rôle de Jimmy
L'après midi commençait à peine.

"- Jeanne ! j'ai du travail !
- C'est vrai Jimmy ? Oh je suis si contente ! QU'est ce que c'est comme travail ?
- Je vais m'occuper d'un petit vieux il m'a dit le monsieur !
- Mais c'est super ! alors dis moi, il habite ou le petit vieux en question ?
- Dans la maison en face de la mer, celle qui est loin à gauche quand tu regarde la notre.
- Oh, tu vas t'occuper de John, le vieux soldat ?
- Oui oui ! John, celui là ! celui là !"
Jimmy desserra son étreinte, et il alla se préparer son gouter. Pain, et chocolat, avec un verre de lait. Jeanne s'appuya à la porte, et le regarda tendrement. Il avait physiquement 30 ans, de beaux 30 ans, mais un accident génétique l'avait bloqué à 5 ans d'âge mental. Elle l'aimait, et pour une infirmière, c'était plutôt mauvais. Mais elle devait rester avec lui tout le temps, afin d'être sûre que rien ne lui arrive. Et forcément, a force de le cotoyer, elle était tombée amoureuse. Pour lui c'était idiot, et leur mariage lui avait paru être un jeu.
Le soir, alors qu'elle dormait, il se leva et s'habilla, puis sortit.

"- Allez Jimmy, dépèche toi, on va rater le vieux John.
- J'arrive, j'arrive... J'avais cru voir un lapin..."
Les quatres silhouettes se glissent le long de la route tout droite qui mène à la Falaise. C'était un endroit étrangement fait que Libertyville, prisonnière entre une chaine de montagnes abruptes au Nord, une falaise qui donnait sur la mer à l'Ouest, une falaise qui se dressait verticalement au Sud, et des montagnes coupantes comme des scies à l'Est. Un petit village de 500 mètres de long sur 20, il y avait une rue principale qui joignait l'Est à l'Ouest, et Une rangée de maison de chaque coté. Point final. la route tournait tout à l'Est pour se diriger vers le sud, dans un passage creusé à même la roche.
Il faisait nuit, et on entendait le bruit des vagues clapoter au bas de la falaise Ouest. La dernière maison, de planches blanche avec son toit de planches vertes, avait un petit balcon qui donnait sur une vue vertigineuse. Le sable qui bordait la falaise s'arretait à deux mètres de la maison, pour se faufiler entre quelques touffes d'herbes folles. Bizarrement, cette maison était gardée, lourdement gardée. Les quatres silhouette glissèrent lentement vers la porte de derrière. Après avoir crocheter la serrure, un ombre se glisa à l'intérieur, assoma le garde, et fit signe aux autres d'entrer.
"- C'est bon, entrez. Pas de bruit Jimmy. Quand ce sera finit, court le long des barricades, tu suit la route et tu vas loin.
- D'accord.
- Maintenant Chut !"
Montant prudemment les escaliers, ils arrivèrent dans une chambre vide, la porte menant au balcon béante, un fauteuil roulant sur le balcon, dos vers eux.
En bas, des bruits étouffés. Ils se retournent tous, et une voix dans leur dos leur annonce :
"- Il s'est réveillé, vous devriez en finir vite, avant qu'ils ne débarquent et vous tuent tous.
- Jimmy, occupe toi du vieux John, nous on les retient.
- D'accord, mais...
- Fait ce qu'on te dit, vite !"
Des cris retentissent dans les escaliers, et les premiers coups de feu se font entendre.
Jimmy crie de peur, se jette sur le fauteuil et le pousse, en courant, vers la balustrade, qui explose à l'impact. Mais Jimmy n'avait pas pris en compte le poids du fauteuil, et au lieu de se jeter au bas de la falaise, ils s'écrasent sans danger dans le sable. Un lapin détale en courant, et Jimmy, qui s'est remis de sa chute, commence à courir après. Quand les premiers tirs atteignent le sol, Jimmy prend peur et fuit vers la route. Courant à perdre haleine, il passe devant des voitures de police qui s'arettent dans un crissement de freins qui fait peine à entendre.
Jimmy courait, courait, tandis que les policiers sortaient de leur voiture pour le poursuivre à pied. Le matin se levait, et les enfants, innocents et joyeux, sortaient de leur maison pour aller à la fête foraine qui se trouvait en face de la sortie de la ville.
L'un d'eux, exaspéré, sortit son colt 49 et tira 3 coups.
Les bras battants l'air, ses jambes se dérobant sous lui, le cadavre ambulant de Jimmy s'affaissa et il termina son chemin par une roulade, puis s'immobilisa pour toujours.
Jeanne était sortie, et, voyant les policiers tirer sur un homme, elle courut voir qui la victime était.
En voyant le corps inanimé de Jimmy, elle s'écroula à ses coté et ne se releva pas, son pauvre petit corps agité par les sanglots.

Ecrit par Sillon, à 13:03 dans la rubrique "Rêves".

Commentaires :

  FleurdeKaramelle
FleurdeKaramelle
06-04-05
à 19:27

Magnifiquement écrit...certains passages me semblent quand même obscurs...c'est une nouvelle?
bises
Répondre à ce commentaire

  Sillan
Sillan
06-04-05
à 20:27

Re:

Non, c'est un rêve que j'ai fait...
Répondre à ce commentaire

  Kaprice
Kaprice
07-04-05
à 04:30

Re: Re:

ah...et tu as tout compris ou...?
Répondre à ce commentaire

  Sillan
Sillan
07-04-05
à 07:46

Re: Re: Re:

Je ne cherches jamais à comprendre mes rêves, cela les tuerais.
Répondre à ce commentaire

  gobbolino
gobbolino
07-04-05
à 10:25

Re: Re: Re: Re:

Joliment écrit, joliment dit.... si la médecine légale ne veut pas de toi, j'ai déjà une idée de possible reconversion...

tes rêves sont odieusement plus palpitants que les miens...

Répondre à ce commentaire

  Sillan
Sillan
07-04-05
à 12:06

Re: Re: Re: Re: Re:

reconversion vers ou ?
Répondre à ce commentaire

  gobbolino
gobbolino
08-04-05
à 01:54

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

littérature... scénarios pour jeux vidéos...
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